L'entraînement est à la fois mental et physique. Il développe l’attention, la concentration, l’énergie et l’endurance. à condition d'être assidu, chaque pratiquant peut évoluer à son rythme en s'efforçant toutefois d'être en phase avec le groupe. Le respect, la discipline et la collaboration entre partenaires sont essentiels.
La pratique du Shorinji Kempo a plusieurs composantes :
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kihon (mouvements décomposés) ;
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hokei (mouvements enchaînés) ;
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randori (combat libre) ;
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embu (combat démonstratif) ;
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chinkon (rituel).
La saison, qui s’écoule de septembre à juin, comporte trois grandes phases progressives:
1. Intégration des nouveaux élèves et entraînement aux techniques fondamentales;
2. Entraînement par groupes de niveaux, afin de préparer d'éventuels examens;
3. Préparation de
embu et entraînements au
randori plus variés et plus intensifs.
A mesure qu'ils progressent, les élèves sont amenés à participer à l'encadrement du cours, à l'exemple des assistants du professeur. Cette dynamique d'enseignement, sur laquelle repose la tradition orale de l'art, permet à chacun de s'améliorer en apprenant à transmettre ses acquis.